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POPULATION ET CULTURE

 

Il y a 9 millions de cambodgiens dont 90 % de khmers.

Puis il a les sino-khmers, les khmers-islam, les loeu.

L'ENSEIGNEMENT

L'analphabétisme est vigoureusement combattu par le régime : il couvre encore 75 % de la population en 1988 d'après le PNUD. Depuis le retour du roi, les universités ont réouverte  leurs portes.

L'enseignement a été dans un premier temps entièrement khmérisé mais le français est encore  utilisé  pour l'enseignement universitaire de certaines matières, comme la médecine et la pharmacie. Le français a servi de langue franche entre Cambodgiens, Vietnamiens, Soviétiques et experts internationaux dans les premières années de reconstruction du pays. Le russe a essayé de prendre une place non négligeable, de nombreux Khmers ayant bénéficié à l'Est de bourses qu'on leur refusait à l'Ouest pendant la période vietnamienne. Des cours de langues étrangères sont maintenant donnés le plus souvent en anglais

N'hésitez pas à aller sur le site suivant sans modération LA PIROGUE d'OR

 

L'ESCLAVAGE POUR DETTES

L'ancienne loi limitait le maximum des intérêts au montant du capital primitif. Le débiteur pouvait soit se libérer en remboursant le capital ainsi doublé, soit travailler au service de son créancier. La condition de l'esclave était tempérée par la philosophie bouddhiste, par la richesse du milieu et par la nature indolente des Khmers. Le serviteur arrivait vite à faire partie de la famille. Son maître, qui devait l'entretenir, qui le mariait et qui le représentait légalement était appelé par ui « sa mère et son père ». Respectueuse de la liberté individuelle, la législation protégeait au besoin l'esclave contre le maître. L'esclave avait le droit de se racheter mais comme il pouvait rarement le faire, il lui était loisible de changer de maître, à condition que le second désintéressât le premier. Le maître qui tuait son esclave était puni de mort.

Dans le cas de sévices ou de blessures graves, l'esclave obtenait sa libération et sa dette prenait fin. Si une esclave était violée par son maître, elle voyait sa dette réduite de moitié et si une grossesse s'ensuivait, la dette s'éteignait et la mère pouvait être élevée au rang des troisièmes épouses. En théorie aboli depuis le Protectorat, l'esclavage pour dettes a subsisté pendant de nombreuses années.

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