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BALI

 

Superficie : 5 561 km².
Population : 3 millions d'habitants.
La capitale : Denpasar
Volcan le plus élevé : Gunung Agung 3 142 m.
Ressources principales : Riz, manioc, maïs, fruits tropicaux, exploitation de la forêt, pêche.

 

HISTOIRE


1000 av. J.-C. - La civilisation de Dong Son, apparue au Viêt-nam et dans le sud de la Chine, se répand en Indonésie, lui léguant différents rituels, techniques et cultes.
VIIe siècle - Le royaume Srivijaya, dont la puissance repose sur le contrôle d'un important commerce international mené par les Tamouls et les Chinois, apparaît à Sumatra.
VIIIe/Xe siècles - La dynastie bouddhiste de Sailendra et la dynastie hindoue de Mataram prospèrent sur les plaines du centre de Java. De cette époque datent le gigantesque monument bouddhique de Borobudur et les temples hindous de Prambanan.
1200 - Avènement du royaume de Majapahit. Hindouisme et bouddhisme fusionnent. La civilisation javanaise commence à s'imposer. Le règne de Hayam Wuruk, au XIVe siècle, est souvent considéré comme l'âge d'or de l'Indonésie.
XVe/XVIe siècles - Les souverains indonésiens se tournent vers l'islam (introduit au nord de Sumatra dès le XIIIe siècle), qui devient religion d'État.
1512 - Les Portugais débarquent aux Moluques. Ils exercent rapidement une mainmise sur les comptoirs qui s'étendaient des Moluques à Malacca, Macao, Gao, au Mozambique et à l'Angola.
1596 - Arrivée des Hollandais. Le gouvernement, conscient des richesses potentielles du commerce des épices, fonde la Compagnie hollandaise des Indes orientales.
1641 - Les Hollandais, menés par l'impitoyable Jan P. Coen, prennent Malacca. Après avoir acquis le monopole sur le commerce des épices, ils se rendent maîtres des mers de la région.
1799 - Liquidation de la Compagnie. L'empire commercial se mue progressivement en empire colonial, les Indes néerlandaises.
1824 - Suite à leur prise, en 1811, de plusieurs comptoirs de la Compagnie (dont Java), les Britanniques échangent leurs conquêtes indonésiennes contre des possessions hollandaises en Inde et sur la péninsule malaise.
XIXe siècle - L'archipel est déchiré par plusieurs révoltes ; l'islam devient le symbole de l'opposition aux Hollandais. Les Pays-Bas, qui ont perdu la Belgique en 1830, intensifient l'exploitation des richesses des Indes orientales.
1928 - Le Congrès de la jeunesse de toute l'Indonésie proclame, dans son "Engagement de la jeunesse", son aspiration à une seule patrie, à une nation unifiée et à une seule langue. Sukarno fonde le Partai Nasional Indonésie (PNI), premier parti laïque et nationaliste.
1942 - Le gouvernement colonial se rend aux Japonais. Batavia est rebaptisée Jakarta. Accueillis d'abord comme des libérateurs, les Japonais sont bientôt rejetés par l'opinion publique.
1945 - Sukarno proclame l'indépendance de la république d'Indonésie. Les Pays-Bas refusent cette proclamation et les troupes hollandaises reviennent peu à peu en Indonésie, causant de multiples soulèvements.
27 décembre 1949 - Transfert officiel de souveraineté. Les divisions ne tarderont pas à se faire jour au sein de la société indonésienne. Le président Sukarno s'approprie le pouvoir, conduisant l'Indonésie sur la voie d'un nationalisme mouvementé.
30 septembre 1965 - Massacre des communistes indonésiens (500 000 morts, environ, 250 000 internés) suite à une tentative de coup d'État.
1968 - Suharto est "élu" président. Sous son régime, l'Indonésie réoriente sa politique étrangère vers l'Ouest.
1975 - Invasion par l'Indonésie du Timor-Oriental.
1996 - Suite à de très graves émeutes, Jusuf Habibie remplace Suharto à la tête de l'État.
1999 - En juillet, l'opposition démocratique (le Parti démocratique indonésien-Combat de Megawati Sukarnoputri) gagne les premières élections législatives libres. Une coalition de partis musulmans et l'ancien parti gouvernemental Golkar bloquent l'accession à la présidence de Megawati. Candidat de compromis, Abdurrahman Wahid remporte les premières élections présidentielles démocratiques depuis l'indépendance du pays. L'armée indonésienne se retire du Timor oriental non sans perpétrer des massacres.
2000 - L'année est marquée par un bras de fer entre le président et l'Assemblée législative. Mis en accusation, l'ancien président Suharto échappe au tribunal, reconnu inapte à comparaître pour raisons de santé. Cette décision provoque de violents affrontements à Jakarta. Violences ethniques et crises régionales se poursuivent dans les provinces d'Aceh, d'Irian Jaya ("Papua", Papouasie occidentale) et de Maluku (Moluques). La violence s'aggrave et l'état d'urgence est proclamé. Les relations se dégradent entre le mouvement sécessionniste de la province d'Iria Jaya, rebaptisée "Papua" en décembre 1999, et le président indonésien.

2001 - Les cessez-le-feu successifs avec le Mouvement pour l'indépendance d'Aceh (GAM) s'étant soldés par un échec, le président Wahid approuve une intervention militaire en mars. A Malaku, la violence aurait fait 5 000 victimes entre janvier 1999 et mai 2001. Abdurrahman Wahid est destitué par l'Assemblée consultative du peuple le 23 juillet et remplacé par la vice-présidente Magawati.
2002 - Le 12 octobre, une série d'attaques à la bombe visant des touristes occidentaux a fait près de 200 morts - des Australiens et des Européens pour la plupart - et plusieurs centaines de blessés à Kuta, dans le sud de Bali.

Culture

DANSES

Sur cette terre sacrée, les dieux empruntent les corps des danseurs pour conter leurs aventures : notamment l'épopée hindoue du Ramayana. Si quelques corps de ballet ont acquis, au fil des tournées, une réputation internationale, l'immense majorité des 2 000 troupes dispersées dans l'île - chaque village, ou presque, a la sienne - est formée de quidams ordinaires, passés ou non par les écoles, et qui, au jour de la fête, endossent masques, tiares et autres habits de lumière.Invariablement rythmée par un ensemble de gamelans, la danse peut filer durant des heures une communion parfaite avec le spectateur... et les divinités qu'elle honore. Bien plus qu'à Java la musulmane, les quelque cinquante danses de Bali font partie du sol - tout particulièrement celles où interviennent des démons.

Les principales danses- Le legong : une danse divine, puisqu'elle fut créée pour des nymphes par le dieu Indra.
La plus courante est le legong kraton (legong du palais), jadis interprétée à la cour des rajas.-
Le kecak : la plus impressionnante, avec son chœur de 150 chanteurs - souvent tous du même village - chargé d'incarner l'armée des singes du Ramayana.
- Barong et Rangda : ou le combat entre une énorme peluche à crocs (le Barong, censé représenter le Bien), et Rangda, l'horrible reine-veuve des sorcières qui hante les nuits de Bali.
- Le kebyar : sous sa forme actuelle, ce duo entre un orchestre et un danseur a été mis au point il y a un demi-siècle seulement, par le chorégraphe Mario. Le bon danseur y exprime tous les états d'âme d'un adolescent, passant de la crainte à la joie suivant les nuances de la musique.

MUSIQUE

Le xylophone est l'instrument fétiche de l'Indonésie. Et non pas un seul xylophone, mais tout un orchestre. Du nom gamelan, les Javanais désignent à la fois la partie et le tout. Si cet instrument de Cour s'est raréfié sur la grande île, ses notes aiguës retentissent à chaque instant dans la campagne balinaise. Ces ensembles de percussions associent différents groupes d'instruments.
Les gangsus, métallophones à lames de bronze amplifiés par des résonateurs en bambou, peuvent jouer en graves (phrases longues) ou en aigus (phrases courtes). En renfort, l'orchestre mobilise deux tambours, des cymbales ainsi qu'un petit gong - plus rarement la flûte en bambou (suling) et la vielle (rebab).
Bref, ces orchestres qui groupent jusqu'à cinquante musiciens offrent un spectacle complet, dont les performances peuvent durer toute la nuit.

PEINTURE

La peinture balinaise tire ses racines des anciens panneaux de sanctuaires et des calendriers astrologiques illustrés. Ceux-ci partageaient l'esthétique du théâtre d'ombres wayang, qui présentait les personnages des épopées traditionnelles de profil ou de trois quarts, dans un décor schématique dépourvu de perspective. Le bourg de Kalamasan continue de produire ces œuvres très décoratives, réalisées avec des pigments naturels. Quant aux tableaux naïfs qui achalandent en quasi-totalité les galeries de peinture, ils ont pris leur essor dans les années 30, sous l'impulsion d'artistes occidentaux venus s'installer dans l'île.

A Ubud, le dimanche, le musée d'art Agung Rai présente non seulement des oeuvres exposées dans différentes salles, mais les enfants, filles et garçons, s'exercent toute la matinée, un véritable plaisir.

L'artisanat

 

L'artisanat indonésien est foisonnant : sculpture sur bois, masques, textiles (qui comptent trois formes principales : ikat, songket, batik), poterie, peinture, vannerie, perles, marionnettes, dinanderie et bijoux.

Langue

La langue nationale, l'indonésien ou bahasa indonesia, très proche du malais. La plupart des Indonésiens s'expriment dans cette langue. Il existe aussi plus de 400 langues régionales et dialectes. Voici quelques expressions de bahasa indonesia

.ya : oui tidak : non terima kasih : merci kembali : je vous en prie selamat pagi : bonjour (jusqu'à 11h) selamat malam : bonsoirapa kabar ? : comment allez-vous ? nama saya... : je m'appelle...saya dari... : je viens de...saya sudah kawin : je suis marié(e) saya belum kawin : je ne suis pas encore marié(e) kamar kecil/ WC (prononcer "way say") : toilettes berapa harga ? : combien coûte ceci ? saya sakit : je suis malade dokter : docteur dokter gigi : dentiste rumah sakit : hôpital Sachez que le pluriel en indonésien se forme en redoublant le mot. Exemple : orang, "un homme", orang orang, "des hommes".

 

Gastronomie

les plats

Si la cuisine est de bonne qualité un peu partout, les grandes villes et les endroits touristiques (comme Bali) offrent une variété étonnante. D'une manière générale, cependant, les warung (restaurants bon marché) ou les pasar malam (marchés de nuit) vous serviront la cuisine habituelle : ayam goreng (poulet au riz frit), bakmi (nouilles de riz), babur ayam (bouillie habituellement sucrée, faite de poulet, riz noir collant ou haricots mung), gado-gado (pousses de soja à la vapeur, accompagnées de légumes et d'une sauce pimentée aux cacahuètes), krupuk (préparation à base de crevettes et de farine de manioc, coupée en tranches puis frite), nasi goreng (riz frit aux légumes ou à la viande), satay (brochette relevée composée de plusieurs espèces de viande et servie avec la sauce de cacahuètes), fruits tropicaux à profusion...

les boissons

- Les marques de bière les plus populaires sont Anker et Bintang. Elles sont brassées localement. Vous trouverez aussi des Heineken, San Miguel et de la Guinness.
- Le vin de riz (Brem) est soit de fabrication maison soit commercialisé sous la marque Bali Brem. Il faut s'habituer à son goût. Les vins n'ont rien à voir avec le produit de nos vignes. Le rosé est un peu sucré mais se pique rapidement. Le blanc est plus sec, donc plus buvable. On le trouve difficilement.
- L'eau n'est pas potable pour nos petits estomacs fragiles. Elle doit être bouillie avant consommation. Mais attention ! les Indonésiens ont tendance à servir de l'eau tout juste réchauffée. Il faut donc demander medidih duapuluh menit, ce qui signifie " de l'eau bouillie pendant 20 mn ".
- Le café (kopi) est fait soit à base de poudre, soit à base de... particules séchées de café qui infusent directement dans la tasse ou flottent à la surface ! C'est un produit du pays. Pas toujours excellent…
- Le thé est assez parfumé et plutôt léger. Il n'a rien à voir avec celui de la British cup of tea ! Demandez : teh panas (thé chaud) ; manis (sucré) ; pahit ou tawar (sans sucre) ; dingin (thé froid) ; melati (au jasmin).
- Les jus de fruits frais font fureur, surtout à Yogya et à Bali. Passés au mixeur, ils gardent toute leur saveur. Vous serez surpris sur les marchés par toutes les boissons colorées dont les Indonésiens sont friands. Certaines ont de belles couleurs fluorescentes. Si elles sont agréables à l'œil, évitez cependant de les tester.
- Green Sands : c'est une boisson gazeuse très rafraîchissante. Très faible teneur en alcool (moins de 1 % !). Elle mêle de la pomme et du citron. En résumé, ça a la couleur du Canada Dry, ça ressemble au Canada Dry, mais... À goûter.

Religion

 

Les premiers habitants de l'archipel pratiquaient le culte des ancêtres et des esprits (l'animisme a d'ailleurs survécu de manière presque intacte dans quelques régions).Les devoirs sociaux et religieux ont fini par constituer un code de comportement devenu le fondement de l'adat, la loi coutumière. L'hindouisme et le bouddhisme (des témoignages d'un fort syncrétisme hindo-bouddhique existent un peu partout en Indonésie) sont venus par la suite se superposer à cette culture à forte composante spirituelle. Si l'islam est devenu la religion officielle, il est en réalité intégré dans ce mélange très composite. Il imprègne de ses coutumes et rituels tous les aspects de la vie quotidienne, mais son interprétation se démarque du modèle austère pratiqué ailleurs : les femmes ont davantage de liberté et ne portent pas le voile ; les hommes ne peuvent épouser "que" deux femmes , et seulement avec l'assentiment de la première

Traditions


Les principales cérémonies

Le limage des dents : Cette cérémonie marque l'entrée de l'adolescent dans le monde adulte. Elle consiste à égaliser six dents correspondant à six défauts. Les deux canines supérieures et les quatre incisives sont livrées à la lime et au marteau d'un prêtre, sans aucune anesthésie. Pour cette cérémonie assez cruelle, les patients revêtent leurs plus beaux vêtements. Le tout se déroule dans une atmosphère de fête et au son du gamelan.
Le mariage: Il est généralement célébré bien après sa consommation. Les Balinais sont très libres. Ils n'ignorent rien des " choses de la vie " dès leur plus jeune âge, ce qui leur permet d'aborder leur adolescence en toute plénitude. Mais le mariage est toujours la conclusion attendue par les familles.
Les crémations: Les cérémonies les plus surprenantes. Pour les trouver, il suffit de se balader. Les préparatifs sont bien souvent visibles de la route. Contrairement à une idée reçue, il n'y a pas de crémation secrète. Toutes les crémations sont prévues et annoncées longtemps à l'avance.

Coutumes

Si les Indonésiens tolèrent les comportements occidentaux, n'oubliez pas pour autant de respecter certains usages particuliers. Ne tendez jamais la main gauche : rappelez-vous qu'elle est considérée comme impure. Utilisez les deux mains pour tendre quelque chose à une personne âgée, en signe de respect.Evitez de parler avec les mains posées sur les hanches, geste équivalant à une expression de mépris, de colère ou d'agressivité dans la danse traditionnelle.Veillez toujours à vous vêtir décemment : décolletés pour les femmes et shorts pour les hommes sont jugés incorrects ou vulgaires. Certaines questions vous paraîtront peut-être indiscrètes, irritantes, voire totalement déplacées : dari mana ? ("d'où venez-vous ?"), sudah kawin ? ("êtes-vous marié ?"), mau kemana ? ("où allez-vous ?")... Aux yeux des Indonésiens, ce sont des marques de politesse et d'intérêt. Vous n'avez nul besoin d'y répondre systématiquement, mais vous pouvez les poser à votre tour à votre interlocuteur pour lui manifester votre sympathie. Enfin, sachez que vous serez immanquablement dévisagé ou même touché en signe d'amitié, quoique seuls les contacts physiques entre membres du même sexe soient tolérés.


Géographie

Île minuscule, surtout comparativement à sa notoriété, Bali se résume à environ 5 600 km² ; c'est l'une des plus petites des 13 500 îles et îlots qui composent l'Indonésie. Connue pour sa douceur de vivre et pour sa particularité religieuse (c'est la seule hindouiste dans un pays musulman), elle l'est moins pour les caractéristiques de sa géographie, pourtant d'une grande diversité. Elle a grosso modo la forme d'un losange couché, avec une petite presqu'île dans sa partie sud. L'ensemble couvre 140 km d'est en ouest, et 80 km du nord au sud.
Pour résumer, on pourra dire qu'au sud les plages et les touristes règnent en maîtres absolus. À l'intérieur, c'est le royaume des volcans (le plus important s'élève à 3 142 m !), des lacs et des rizières. La bande côtière au nord, beaucoup moins touristique, offre de belles plages tranquilles. L'ouest, région de moyenne montagne plutôt désertique, est la moins peuplée de l'île, la plus méconnue également. La partie est (Tulamben, Amed et l'arrière du mont Seraya) révèle quelques bijoux de plages de sable noir bien camouflées et sauvages.

Climat

Étant située près de l'équateur, dans une région tropicale, Bali n'a que deux saisons qui s'harmonisent et s'équilibrent.
- Saison sèche : de mai à novembre-décembre. Évitez les hordes de touristes en préférant Bali en mai, septembre ou octobre.
- Saison pluvieuse : de janvier à avril. En général, le mois de juillet est le plus frais et le plus sec de l'année, alors qu'en janvier la pluviosité atteint son maximum (attention, il pleut deux fois plus au nord qu'au sud de l'île). Même en saison sèche il peut pleuvoir, mais plutôt en fin de journée ou la nuit.
La température moyenne est de 26 oC. La température est agréable quasiment tout le temps. Il peut faire très chaud mais ce n'est jamais insupportable. Se méfier des coups de soleil : même quand la température est supportable, on brûle en moins de 1 h ! Les jours gardent toujours la même amplitude. Le soleil se lève, quelle que soit la saison, vers 6 h et se couche au plus tard à 18 h.
Les Balinais vivent à 50% de l'agriculture.

Le climat humide de l'île se prête donc bien à la culture en rizières.

Une des particularités de Bali, est que le moindre terrain cultivable est transformé en rizière

 

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